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Psycholgue VS Psychiatre: la guerre éternelle

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مُساهمة من طرف smail hamdaoui الإثنين مايو 30, 2011 12:10 pm

La compétition exacerbe les vieux antagonismes. Deux métiers aux visions différentesIl y a près de 3.000 lits d’hospitalisation psychiatrique à travers tout le Royaume. Trois centres hospitaliers universitaires spécialisés en psychiatrie se partagent le gros des contingents de malades mentaux. Il s’agit de l’hôpital psychiatrique Arrazi de Salé, le pavillon 36 de l’hôpital Ibnou Rochd à Casablanca et l’hôpital psychiatrique universitaire Merchich de Marrakech. Les moyens alloués à ce secteur sont faibles, on constate un accent sur une médecine psychiatrique préventive qui se révèle d’ailleurs concluante. Le Maroc est en effet l’un des pays où la durée des internements psychiatriques est une des plus réduites. Cependant la situation n’est pas vue de la même façon par les confrères psychologues. Certes la demande se dirige vers les cabinets mais la posologie médicamenteuse est toujours trop conséquente. Les psychiatres auraient-ils la main lourde ? La plupart des psychologues s’insurgent de récupérer en bout de chaîne des individus sédatés, fatigués et «excédés». La plupart des psychologues se plaignent de recevoir des individus usant de viagra ou antidépresseurs pour des soucis, respectivement d’érection ou de déprime. Sexologue de profession, Amal Chabach n’a pas de mots assez durs contre les docteurs qui profitent de pathologies « à la mode» et s’improvisent urologues ou thérapeutes de couple. Et de dénoncer avec âpreté la politique d’un service comme un banal répertoire qui recense «un fourre-tout» de «pseudo-médecins», amalgamant formation, discipline et véracité des professionnels cités. Le public nourrit déjà des préconçus envers la profession, se perdant dans les appellations diverses et variées, «c’est l’embrouiller davantage», ajoute-t-elle. En effet, un psychiatre, un psychanalyste, un psychothérapeute et un psychologue n’exercent pas la même profession, se prévalent de formations différentes et ne répondent pas aux mêmes besoins. Une dichotomie mal établie à travers la société.Ajouter à cela, la pénurie de psychologues amène de nombreux psychiatres voire les médecins généralistes, à élargir leur champ de compétences et s’improviser psychothérapeutes. Ils exercent alors deux pouvoirs sur le patient, « ce qui est extrêmement dangereux et douteux déontologiquement », constate Assia Akesbi Msefer, directrice de l’Ecole supérieure de psychologie à Casablanca. Pour Younes Mouhib de Positiv Conseil, la différence de vision est à souligner davantage. Selon lui, le psychiatre qui est avant tout un médecin, se concentre les causes d’origine organique. Le psychopathologue, à l’inverse, fait l’anamnèse du patient. L’expression est libre et partagée. Le but est de remonter à reculons à l’origine du problème, de façon triviale de dérouler le tricot. Jusqu’à même partager et revivre les situations problématiques au patient. Cette approche est didactique, sans médicaments et centrée sur la personne. Médecin, le psychiatre opte pour une approche qui part du corps qu’il va corriger en fonction de la pathologie. La plupart, accuse Mouhib, n’ont pas les qualifications pour remonter à la source, ils ne traitent finalement que le métabolisme par la posologie. Un avis partagé par Zine El Abidine Idrissi Kaïtouni, directeur de Psychosoft qui insiste sur la notion d’immédiateté. «Cette situation découle aussi de l’exigence des patients qui désirent des résultats rapides». Propos contre lesquels s’insurge le psychiatre Ben Abdeljalil Mohamed Najib: «Tout ceci est absolument faux, nous n’avons pas la main légère, nous savons manipuler le traitement thérapeutique qui a beaucoup évolué. «Cette attaque relève plus d’une guéguerre ancienne».

Aucune réglementationLe médicament n’est qu’un moyen rapide pour corriger un symptôme, pas le mal-être». Mohamed Najib reconnaît qu’un psychiatre effectue 13 à 15 d’études, justement parce qu’il a la possibilité de prescrire et de « placer » un malade, de préciser que ces outils ne constituent pas les soins premiers. Ces cas se trouvent essentiellement en hôpitaux ou viennent « en ambulatoire » au cabinet après un séjour achevé dans de telles institutions. Zine El Abidine Idrissi Kaïtouni, psychologue du travail, suggère comme solution, une distinction claire entre les différents métiers de la profession. Selon lui, le rapport écoute/ dialogue et la durée du suivi d’un patient diffèrent de l’approche psychiatrique. Il semble avéré, d’après l’expérience de nombreux patients, que le psychiatre intervient moins que le psychologue en séance. Appelée psychanalyse, la méthode du psychiatre demande du temps et de l’argent, selon Kaïtouni. Le psychologue met en valeur un travail de sa profession plus « concret » et rapide. Un problème, une solution ! Mais ces propos sont à tempérer. En effet, depuis la sortie en France, de l'ouvrage Le Livre noir de la psychanalyse, en septembre 2005, une violente attaque est menée par les psychiatres comportementalistes contre la psychanalyse dite thérapie des riches et des intellectuels. Aussi, de moins en moins de psychiatres la pratiquent, lui préférant justement la psychothérapie.Les psychologues ne sont pas en reste. Avant même de focaliser sur les prestations dédiées, leur profession dénote de nombreux abus. Etre psychologue, ce n’est pas être médecin. Le métier n’étant pas réglementé, l’exercice n’est soumis à aucune autorisation administrative. Pour s’installer en cabinet en tant que psychologue, il suffit d’avoir une formation en psychologie et en faire notification à la commune. Porte ouverte à de nombreux usurpateurs se réclamant de formation en conseil, écoute, relaxation, ou autre pratique nutritionnelle, qui décorent les rues de leurs enseignes.

Imbroglio de spécialités[/]
Le psychologue : a suivi une discipline scientifique chargée d’étudier et de comprendre le comportement du vivant humain. Le psychologue n’est pas médecin et tente de résoudre avec le patient son problème. La psychologie prend diverses formes : pathologique clinique, pédagogique (enfant à l’école), comparative (homme/femme), comportementale et sociale (malaise de la société), expérimentale (relaxation, etc.)- Le psychiatre est médecin généraliste avec spécialisation en psychiatrie (bac+13 à 15). Il peut exercer des placements et prescrire. A noter que les neuropsychiatres sont des psychiatres qui ont eu leur diplôme avant 1975. - Le psychothérapeute :Ce titre implique d’avoir exercé au sein de l’hôpital ou dans un cabinet et d’avoir suivi un patient. La discipline est ouverte aux psychiatres et aux psychologues.- Le psychanalyste : psychologues et psychiatres peuvent l’exercer à condition d’avoir effectué leur propre analyse. La psychanalyse, appelée également la thérapie du riche, est longue et intellectuelle. L’idée est de revenir à soi-même et à son enfance. Philosophes ou historiens peuvent également la pratiquer à condition d’avoir « accouché d’eux-même, sur un divan».Sujette à polémiques, la psychanalyse connaît beaucoup d’abus, notamment en France où un projet de loi pour la régir est d’actualité.D. D. C.

smail hamdaoui

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